Désordre urbain la SICOGI dans la commune de Yopougon (Côte d’Ivoire)

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Désordre urbain la SICOGI dans la commune de Yopougon (Côte d’Ivoire)

1N’Dri Ernest KOUADIO; 2Affoua Marie Rose YAO

Résumé

L’étude se propose d’identifier les causes du désordre à la SICOGI. Pour ce faire, la démarche repose sur la recherche documentaire, l’observation, l’inventaire et l’enquête de terrain réalisée en Juin 2020. En ce qui concerne l’enquête, nous avons soumis un questionnaire à 100 commerçants. Il ressort de cette étude une diversité d’activité économique relevant du commerce et de l’artisanat à majorité informelle qui sont à l’origine du désordre dans le quartier SICOGI. Si les activités formelles occupent des places règlementaires, les activités informelles représentent 75,6 % de l’ensemble dans le quartier. Ces activités s’exercent sur le domaine public de façon anarchique. Ce désordre est le résultat de la marginalisation du secteur informel de même que la récession économique et l’insuffisance d’infrastructure surtout commerciale à la SICOGI. Cette anarchie s’avère préjudiciable au cadre de vie vu qu’elle est source de déstructuration de l’espace urbain.

Mots clés: désordre, activités informelles, déstructuration, Yopougon, SICOGI

Abstract

The study sets out to identify the causes of the disorder at SICOGI. To do this, the approach is based on documentary research, direct observation and the field survey carried out in June 2020. Regarding the survey, we submitted a questionnaire to traders. It emerges from this study a diversity of economic activity relating to trade and mostly informal crafts which are at the origin of the disorder in the SICOGI district. While formal activities occupy regulatory places, informal activities represent 75.6% of all in the neighborhood. These activities are carried out in the public domain in an anarchic fashion. This disorder is the result of the marginalization of the informal sector as well as the economic recession and the lack of infrastructure, especially commercial, at SICOGI. This anarchy is detrimental to the living environment as it is a source of the destructuring of urban space.

Keywords: disorder, informal activities, destructuring, Yopougon, SICOGI

Introduction

« L’urbanisation de l’Afrique a débuté effectivement avec la conquête coloniale européenne au début du vingtième siècle. Mais elle n’a pris son essor que dans les années 1950 pour atteindre en 2004, 31% de la population du sous-continent avec de nombreuses agglomérations de plus d’un million d’habitants, ingérable (Xavier et al., 2005) ». La Côte d’Ivoire, à l’image des autres pays de l’Afrique, connaît aussi une urbanisation rapide. De 1960 à 1980 toutes les villes dans ce pays avaient un taux de croissance supérieur à 5%. Abidjan, sa capitale économique en est le reflet de cette urbanisation rapide. Petit village

Ebrié en 1900, Abidjan est devenu cinquante ans plus tard, une grande métropole africaine. Elle a connu plusieurs types d’évolutions au plan démographique et spatial. La concentration de la population, des activités économiques (commerce, transport et industrielles) et de certains services administratifs sont aujourd’hui à l’origine de nombreux problèmes. Ces problèmes se traduisent par l’insuffisance des infrastructures surtout commerciaux.

A l’image de la capitale Abidjan, la commune de Yopougon n’est pas en marge de cette situation.

Commune à vocation dortoir située à l’Ouest de la ville d’Abidjan, Yopougon présente en tout point de rue un désordre. Les artères principales sont prises d’assaut par les commerçants, les tas d’immondices jonchent les rues. Cette situation est observée au quartier SICOGI. Ce quartier, construit en 1972 par l’Etat dans l’optique d’offrir un cadre de vie sain à la population, quarante-neuf ans après le paysage du quartier SICOGI est totalement méconnaissable. Il est marqué par un désordre sans précédent qui interpelle plus d’un. Il s’agit d’identifier les origines du désordre dans le quartier de la SICOGI. Quelles sont donc les causes du désordre enregistré dans le quartier de la SICOGI ?

1- Méthodes

1-1-Présentation de la zone d’étude

SICOGI un des quartiers de la vaste commune de Yopougon est le cadre spatial de cette étude, situé au centre de Yopougon ; elle s’étend sur un plateau de 90 hectares avec une population estimée à 75631 habitants (RGPH, 2014).

Localisation de la zone d’étude

1-2-approche méthodologique

Notre approche repose sur la recherche documentaire qui a consisté à exploiter les articles et les Thèses en rapport avec le désordre urbain dans la Bibliothèque de l’Institut français et celle de la faculté des lettres des arts et des sciences humaines. Les documents statistiques consultés sont des estimations de la population de la SICOGI en 2014 de l’Institut National de la statistique. En outre, les cartes consultées au travers de notre documentation ont servi à circonscrire la zone d’étude. Elles font références à celles de la commune de Yopougon à l’échelle 1/15000 et celle de la localisation de notre zone d’étude au 1/200, élaborées respectivement par l’Institut de géographie Tropicale IGT (1988). Elles nous ont permis de réaliser les cartes relatives à l’étude. L’observation qui a suivi nous a permis d’identifier les poches de désordre dans le quartier. Par ailleurs, nous avons inventorié les types d’activités économiques menés dans le quartier les acteurs. La localisation de ces activités est analysée, en se référant aux textes d’urbanisme régissant l’occupation du site dans le cadre des activités économiques.

Pour comprendre les motifs d’installation des commerçants sur la servitude publique nous leur avons soumis un questionnaire. En outre, l’enquête par questionnaire a été menée auprès de 15% des acteurs installés sur des espaces non-conventionnels voir tableau 1. L’enquête des commerçants est faite selon les critères suivants : le type de l’activité, la localisation de l’activité, la nature du magasin, le niveau d’instruction, le sexe, l’âge et l’origine ethnique du commerçant

Tableau1: échantillonnage des commerçants

2- Résultats

2-1-Les formes d’occupation illégale de l’espace public et des espace verts par l’informel.

L’implantation des activités économiques précipitées dans la zone revêt diverse formes selon le type d’activité. Si les activités économiques formelles affichent une implantation règlementaire sur le site vu qu’elles occupent les sites prévus à savoir le marché et des locaux modernes sur des terrains de particuliers mis en location, l’informel en revanche présente une occupation anarchique de l’espace (voir photo 1).

Source : E. Kouadio, 2020

Photo 1 : La chaussée et le trottoir sont pris d’assaut par les commerçants de friperies à la SICOGI 2

En effet, les sites investis, dans la pratique de ces activités, sont non-conventionnels au regard des textes urbanistiques notamment l’arrêté 942 INT-ACCR du 13 mai 1961 et non-autorisés par la municipalité aux acteurs de l’informel (TOURE, 2016). La prise d’assaut des espaces publics révèle trois formes d’implantation illégale à savoir : l’investissement de l’espace de circulation, l’invasion des équipements d’assainissement et les espace verts (figure 2).

Figure 2 : Distribution spatiale des activités commerciales à la SICOGI

Il ressort un désordre manifeste à la SICOGI. Quelles sont les causes de ce désordre ? Notre enquête de terrain révèle plusieurs causes du désordre.

2-2- les causes du désordre dans le quartier SICOGI

2-2-1- L’insuffisance d’équipement commercial

La commune de Yopougon dispose deux marchés construites celui de la SICOGI 2 (photo 2) et de SELMER.

Source : cliché E. Kouadio, 2020

Photo 2 : un aperçu du marché de la SICOGI 2

Le marché de la SICOGI est particulièrement le marché le mieux desservie en réseau de transport et de produits de consommation. Il est accessible à partir de tous les quartiers de la commune. Les populations n’hésitent pas à s’y rendre pour faire leur marché. Il est devenu le marché le plus fréquenté de la commune. De sa fonction de proximité (équipement d’accompagnement de l’opération immobilière SICOGI), ce marché est aujourd’hui le marché central de la commune. Il est saturé et déborde de son emprise initiale occasionnant l’occupation anarchique et l’encombrement de la voirie voir photo 3.

Source : cliché E. Kouadio, 2020

Photo 3 : trottoir pris d’assaut par les commerçants à la SICOGI 2

2-2-2- Une complicité des autorités municipales

L’ampleur du désordre à la SICOGI pourrait s’expliquer en partie par des attitudes complices des autorités municipales. En effet, dans le quartier SIOGI la mairie vend le m² de terrain à 4 000 F CFA pour la première année d’installation, mais à partir de la deuxième année, le commerçant doit payer un montant forfaitaire fixe de 2 500 F CFA par mois.

Le domaine public comprend : les espaces vides dans les habitations issues des promotions immobilières (SICOGI, SIDECI, SIPOREX etc.), les réserves en prévision d’élargissement de la voirie, et les réserves administratives. C’est sur ces espaces que la mairie attribue des terrains aux commerçants. Toutefois, ces derniers sont conditionnés à ne construire sur ces espaces que des bâtiments en baraque, car ils les occupent à titre provisoire.

Malheureusement, dans la pratique ce n’est pas toujours ce qui se passe. En l’espèce, la majorité des commerçants s’installe sans autorisation préalable de la mairie dans des espaces non dévolus à l’exercice du commerce. Il s’agit notamment des trottoirs, des carrefours, des ronds-points, des couloirs des lignes de haute tension, etc. Il y’a une sorte de laisser-faire et de laisser-aller de la part des autorités municipales. Le constat est que, sans avoir donné d’autorisation d’installation aux commerçants, les agents de la mairie prélèvent des taxes de 200 F le jour aux vendeurs sur ces différents sites impropres.

Par conséquent, c’est une manière de légitimer la présence de ces opérateurs économiques dans ces lieux non prévus par les gouvernants pour l’exercice d’une quelconque activité économique.

Normalement, l’occupation de l’espace communal est régie par des règlements auxquels les commerçants devraient être soumis (KOUADIO, 2012).

2-2-3- Le déficit des services urbains dans le quartier SICOGI

Les services urbains dans le cadre de notre étude, se réfèrent à la collecte et aux transports des déchets issus des activités commerciales.

Les deux milles cinq-cents (2500) tonnes d’ordures que génèrent quotidiennement les ménages abidjanais posent de réels problèmes d’élimination (GOZE, 2014). Pour les acteurs du développement qui sont les opérateurs économiques que nous avons enquêtés, les ordures ménagères sont un véritable problème dans le quartier. Selon eux, le problème d’ordures ménagères peut être résolu par l’aménagement d’une décharge moderne et par l’acquisition d’équipements performants et adaptés. Régulièrement, les rues et les abords des marchés sont envahis par les ordures (photo 4).

Source : cliché E. Kouadio, 2020

Photo 4 : Un tas d’ordure sur la chaussée à la SIGOCI 4

Les caniveaux et les regards des égouts sont obstrués. Dans ce domaine, la ville a la responsabilité globale de la collecte et de l’élimination des ordures ménagères ainsi que le balayage des voies de la commune. Pour ce faire, chaque commune contribue financièrement au budget d’assainissement de la ville (YEO, 2012). Le ramassage des ordures au quartier SICOGI est fait selon deux modes de collecte.

Le regroupement fait par un système de coffres et en Zones de dépôts. C’est un système utilisé généralement aux abords des marchés et dans les zones difficilement accessibles.

Le porte à porte où l’on utilise des coffres et des poubelles de faibles capacités qui sont vidés de leur contenu lors du passage des camions ou par des jeunes effectuant la pré-collecte à l’aide des charrettes appelés « pousse-pousse » ou de tracteurs de bennes.

3-   Discussion

La Côte d’Ivoire connaît une forte croissance démographique caractérisée par un taux d’accroissement annuel moyen de 3,8% de 1975 à 1988, correspondant à un temps de doublement de la population en 19 ans (REPCI, 2006). La population ivoirienne est passée de 6709600 habitants en 1975 à 10 815 694 habitants en 1988 (RGPH-1988), 15 366 672

habitants en 1998 (RGPH-1998) et 25 849 345 habitants (RGPH-2014). Avec la pression démographique, les structures d’accueil et les équipements sont vite dépassés (TUO, 2007). La crise économique des années 1980, la crise politico-militaire et la crise poste électoral ont fragilisé les conditions de vie des populations. YASSI (2005) affirme que la croissance démographique des villes a entrainé une accumulation rapide des déchets urbains. La production des ordures ménagères et leur gestion constituent un des problèmes des villes ivoiriennes actuellement gagnées par un taux d’insalubrité jamais atteint.

L’une des raisons expliquant le désordre urbain est le manque de ressources financières. A partir des dernières années de la décennie 1970, les chutes des cours des matières premières réduisent progressivement les recettes à l’exportation. Le poids de la dette extérieure que la longue période d’investissement ambitieux avait constituée devient insupportable tandis que la part relative des dépenses ordinaires de l’état se faisait de plus en plus lourde (YEO, 2012). Face à la dette, l’Etat ne peut plus financier les collectivités locales. La crise économique des années 1980 et l’instabilité politique ont fait de nombreuses victimes chez les populations urbaines. Au plan social se pose le problème d’emploi, du chômage et des licenciements. Au niveau économique les difficultés se rencontrent à travers la baisse du pouvoir d’achat due à un faible revenu. En effet, la demande d’emploi augmente alors que l’offre d’emploi dans le secteur moderne a considérablement régressé. La fermeture des entreprises et la baisse de l’aide financière au développement des bailleurs de fonds ont entrainé la paupérisation dans les villes. KOUAME (2005) affirme que les jeunes sans emploi ou au chômage s’orientent vers les activités du secteur informel pour résister à la pauvreté. Dès lors, il y a une prolifération des activités du commerce informel dans les quartiers. Ces activités permettent à de nombreuses familles dans les pays en voie de développement de vivre et de se prendre en charge. Selon AKINDES (1990), la plupart des gens laissés à leur propre compte notamment les femmes analphabètes et les jeunes déscolarisés s’investissent dans ce secteur pour en faire une activité permanente.

TRANI (2007) affirme que selon les estimations du bureau international du travail (BIT) en 2000, 61 % de l’emploi urbain était informel. Sa place dans les économies les plus développés reste grande : 1,8 millions de Sud-africains étaient dans le secteur informel en 2003 dont 47 % dans le commerce.

Selon la nouvelle stratégie de gestion des déchets solides adoptée par le gouvernement en conseil des ministres le 4 février 2002, la production annuelle totale d’ordures ménagères assimilées dans 196 communes du pays s’élève à environ 2 000 000 de tonnes. En 2006 le Ministre de l’économie et des Finances évaluait déjà la production journalière moyenne d’ordures ménagères de la métropole abidjanaise à 35 000 tonnes, soit 1260 000 tonnes par an. Ces opérations sont soutenues essentiellement par les fonds publics (TUO, 2007). Or les différentes crises ont réduit les moyens d’intervention de l’Etat et des collectivités locales qui assurent la gestion des ordures dans la cité.

Pour plusieurs auteurs le manque d’équipements et d’infrastructures est la cause du désordre que nous constatons dans les villes africaines. Pour GOGBE (2008), dans le secteur de l’évacuation des eaux usées et pluviales, la ville de Grand Bassam offre également des situations différentes, tant au niveau de l’équipement en canaux d’évacuation qu’aux conditions d’écoulement offertes par la ville. La stagnation des eaux pluviales est favorisée par la très faible altitude de la ville et surtout l’absence de pente pouvant permettre un écoulement. L’absence de caniveaux ne fait qu’accentuer ce problème, si bien qu’une partie importante des eaux usées de nombre de ménages est souvent rejetée au voisinage des habitations et des rues

Selon BAMBA (2010), le commerce est présent partout dans la ville avec notamment les marchés, les tabliers aux coins des rues et les vendeurs ambulants qui envahissent les différents quartiers et communes de la ville. Les marchés de toutes tailles (grands, moyens, petits) constituent une composante importante du système de distribution de l’agglomération tant dans sa partie Nord que dans sa partie Sud. Cependant, il est important de faire remarquer que ces marchés présentent des insuffisances. La plupart des marchés de la ville sont saturés et débordent de leur emprise initiale occasionnant l’occupation anarchique, l’encombrement de la voirie et la perturbation de la circulation. Sur les 18 marchés du plateau du Banco, seul deux sont construits en dur et on note l’absence quasi totale d’équipements de première nécessité (toilettes, caniveaux, dépotoirs d’ordures…). Même quand ils existent (à Ancien SICOGI par exemple) ils ne sont pas entretenus ce qui ne manque pas de poser des problèmes de salubrité (BNETD, 1996). Nos résultats rejoignent ceux de DIABAGATE (2014). Son étude a montré que l’insuffisance d’équipement commercial est la cause principale du désordre à WASSAKARA. L’étude souligne l’implantation anarchique des activités artisanales sur le domaine public et les terrains non-bâtis faute d’équipement commercial moderne.

Conclusion

Au terme de cette étude visant à identifier les causes du désordre nous avons identifié plusieurs raisons qui expliquent le désordre qui règne au quartier SICOGI de Yopougon. Les raisons qui ont été évoquées sont les suivants : le déficit des services urbains, l’insuffisance des équipements de proximités, une population communale en évolution et la défaillance d’infrastructures de bases telles que le réseau de drainage et le réseau routier. Le désordre a un impact néfaste sur la zone à maints niveaux. D’autres nouveaux quartiers ne sont-ils pas touchés par ce désordre ?

Bibliographie

  • BAMBA Massé (2010) : Les supermarchés d’Abidjan Nord : de nouveaux pôles Commerciaux, Mémoire de maîtrise, IGT, Université de Cocody, 135 p BNETD (1996) : Aperçu sur la commune de Yopougon, 15p
  • GOGBE Teré (2008) : Atouts et contraintes de développement d’une ville Côtière emblématique ; le cas de Grand-Bassam, in Géographie du littoral de Côte d’Ivoire, imprimerie la clonnerie, Saint-Nazaire, (France), ISBN 2916134-05-0, pp. 203-220.
  • DIABAGATE Abou (2014) : Artisanat et désordre urbain dans les quartiers de Banco 2, Siporex, Wassakara à Yopougon (Côte d’Ivoire), in Journal Africain de Communication
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  • TRANI Géorges (2007) : l’économie informelle est la voie pour un développement à l’africain, Belin, Paris, 390 P.
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  • YEO Lasenie (2012) : La contribution de la Banque Mondiale à l’aménagement et à l’équipement de la ville d’Abidjan, Thèse Unique de Géographie, IGT, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, 448p

Auteur(s)


N’Dri Ernest KOUADIO

Assistant

ernestkouadio.ci2012@yahoo.fr

Affoua Marie Rose YAO

Assistant

marielois@live.fr

Université Félix HOUPHOUËT BOIGNY

Droit d’auteur


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