

Etalement urbain et son influence sur les conditions de vie de la population de Bingerville
1EVIAR Ohomon Bernard, 2KOUASSI Patrick Juvet, 3GOZE Thomas
Abstract:
Bingerville, former colonial capital of the Ivory Coast, is experiencing a demographic dynamism linked in part to its proximity to the economic capital, Abidjan. The population of the commune, which stood at 35,944 inhabitants in 1998, rose to 91,319 inhabitants in 2014, a growth rate of 6% (INS, 1998 and 2014). This strong demographic growth was accompanied by a spatial dynamics around its central urban core. The intervention of several construction companies and private individuals gave another configuration to the city. This work seeks to know the effects of the spreading of the commune of Bingerville on the living conditions of its population. To achieve this objective, the present study was based on a methodology consisting of two techniques: documentary research and field investigation (observation, inventory and interview by questionnaire). It emerges from this study that Bingerville is a municipality with diverse and diverse assets that have made it a locality valued by property developers and real estate. This spatial extension was not without consequences; including displacement, lack of social amenities and basic services in peripheral areas, loss of agricultural land and air pollution.
Entrées d'index
Mots-clés : Bingerville, étalement urbain, dynamique spatiale, condition de vie
Keywords: Bingerville, urban sprawl, spatial dynamics, living conditions
INTRODUCTION
Létalement urbain caractérise le phénomène de croissance de lespace urbanisé de façon peu maîtrisée, produisant un tissu urbain très lâche, de plus en plus éloigné du centre de laire urbaine dont il est dépendant. Il se traduit par une consommation despace importante et supérieure au niveau désiré par les acteurs publics et compatible avec un développement durable du territoire (PULLIAT G., 2007). Cest aussi lextension urbaine qui se fait plus rapidement que la croissance démographique (SAINTENY G., 2008). Bingerville, située à 18 Km de la capitale économique de la Côte dIvoire (Abidjan), connaît un dynamisme urbain très important. Ce phénomène sexplique notamment par linsuffisance et linadaptation de loffre par rapport à la demande de logements dans la métropole abidjanaise et par une propension des acteurs de la construction à opter pour la périurbanisation au détriment de lintensification et du renouvellement de la ville dAbidjan. Parallèlement à cette dynamique urbaine, on constate une détérioration des conditions de vie des populations. En effet, lextension spatiale a entraîné des surcoûts économiques, des difficultés de déplacement, un manque déquipements sociaux et de services de base dans les quartiers périphériques et une diminution des terres cultivables. Partant de ces constats, la question principale que suscite cette étude est de savoir comment létalement de la ville de Bingerville contribue-t-elle à la détérioration des conditions de vie de ses populations ?
Cette préoccupation nous amène de façon spécifique à :
-Identifier les facteurs de létalement de la commune de Bingerville.
-analyser limpact de lextension de la commune de Bingerville sur les conditions de vie de sa population.
2- MATERIEL ET METHODES
Notre étude porte sur lespace urbain de Bingerville qui est située à la périphérie Est dAbidjan. Bingerville était la deuxième capitale de la Côte dIvoire (1900 1934) après Grand-Bassam. Elle fait partie, aujourdhui (2017), du District autonome dAbidjan. La ville est située sur un plateau et couvre une superficie de 237 km2. Elle compte une population de 91 319 habitants (INS-RGPH 2014). Le choix de cette commune répond du fait quelle est influencée par les enjeux de lurbanisation des espaces inter urbains de proximité. Au niveau méthodologique, une recherche documentaire et une enquête de terrain ont été faites. La recherche documentaire a porté sur des travaux relatifs à la thématique de létalement urbain et à la commune de Bingerville. Il sagit des documents du Bureau National dEtudes Techniques et de Développement (BNETD, 1997) relatifs aux travaux réalisés dans la commune de Bingerville, de lInstitut Nationale de la Statistique (INS, 2014) relatifs aux différents recensements de la population et de lhabitat (RGPH, 2014) et des travaux de recherche et de thèses se rapportant à la commune de Bingerville, Abidjan et ses périphéries. Ces écrits tournent autour de la définition, des déterminants, des facteurs et des impacts de létalement urbain. Elle a permis didentifier le mode doccupation du sol et de faire le diagnostic sommaire de la commune. Cependant, ces écrits ne traitent pas de linfluence de létalement sur les conditions de vie des populations de la commune de Bingerville. Lenquête de terrain sest faite à plusieurs niveaux. Il sagit de lobservation, de lentretien, de lenquête par questionnaire et de linventaire. Lobservation a consisté à une prise de contact direct avec lespace détude. Elle a permis dapprécier létat du milieu physique (relief, hydrographie et végétation), didentifier la situation effective détirement et doccupation du sol et de procéder à des prises de vue. Linterview a consisté à des entretiens avec les responsables des services techniques de la ville. Lobjectif était de simprégner des stratégies de gestion par ces autorités sur le dynamisme spatial. Lenquête par questionnaire, menée auprès des ménages, a permis dappréhender les conséquences de létalement de la commune de Bingerville sur leurs conditions de vie. Lenquête de terrain a été effectuée de Février à Mai 2017. Pour la conduite de cette enquête, une fiche a été élaborée pour récolter les informations. Dans limpossibilité dinterroger tous les ménages, nous avons procédé à un échantillonnage. Bingerville compte 20 355 ménages (RGPH, 2014). Avec la technique du choix raisonné, nous avons appliqué un taux de 0,7% que nous avons jugé raisonnable. Nous avons donc enquêté 142 ménages choisis selon des critères dâge, de sexe et dancienneté dans la localité. Linventaire a consisté à recenser et à répertorier les équipements et infrastructures de la commune. Il nous a donc permis dapprécier la répartition et la distribution spatiale de ces derniers.
3-RESULTATS ET DISCUSSION
3-1- Les facteurs de létalement de la commune de Bingerville
Plusieurs facteurs ont milité à lextension de la commune de Bingerville, ce sont entre autre sa forte croissance démographique et le coût bas du foncier dans ses périphéries.
3-1-1- Une démographie importante et en perpétuelle croissance
En 1965, la population de la commune de Bingerville était estimée à 12 500 habitants. En 1975, elle atteignait 15 681 habitants, soit un taux de croissance de 4,56 %. Pendant cette même période, le taux de croissance dAbidjan avoisinait les 10 %. En 1988, la population communale est passée à 28 741 habitants, soit un taux de croissance de 3,01 % qui se stabilise jusquen 2000. De 2002 à 2014, la population de Bingerville sest accrue de 39 010 habitants. Cette croissance vertigineuse trouve ses origines dans la poussée démographique de la ville dAbidjan dont les limites sont confondues à celle de Bingerville par une interface qui est la commune de cocody. De même, son ancien statut de capital de la Côte dIvoire a fait delle un grand foyer dimmigration. En effet, entre 1965 et 1975, elle a enregistré larrivée massive de populations à la fois du milieu rural ivoirien et des pays africains de la région ouest africaine (BNTED, 1997). Par ailleurs, cette croissance démographique est également liée à sa fonction de ville administrative et scolaire. Bingerville a entamé son développement par la mise en place dun ensemble déquipement dû à son choix de capitale de la colonie. Hormis les bâtiments administratifs, il fut créé deux écoles en 1903 : lécole de Gbagba, école du village et le groupe scolaire centrale (KOUASSI K. 2013). Cette situation a déjà favorisé un afflux de populations (nationaux et étrangers) dans cette localité. Par la suite, de nombreuses écoles ont vues le jour, donnant à cette localité le statut de ville scolaire. La commune de Bingerville est ainsi une grande métropole de lenseignement secondaire et technique. Les équipements éducatifs représentent 51% de la superficie des équipements (BNTED, 1996). Elle accueille chaque année près de 7 000 élèves en provenance dAbidjan (KOUASSI M., 2013). Outre sa fonction de ville scolaire, Bingerville est aussi une cité dortoir. Sa proximité de la ville dAbidjan (moins de 5 Km) fait delle une commune prisée par bon nombre de travailleurs. Environ 1/5 des actifs résidents de Bingerville exercent une activité professionnelle à Abidjan (AKOU D., 2010)
3-1-2- Le coût bas du foncier : un moteur de létalement de la commune de Bingerville
Le désir dhabiter dans un quartier homogène et à moindre coût conduit les populations vers les banlieues. Le coût élevé des terrains et des loyers à Abidjan ont favorisé une ruée de population vers Bingerville. A Abidjan, dans les quartiers de moyen standing et résidentiel, le coût moyen du terrain est estimé à 20 000 F CFA le mètre carré alors quà Bingerville les prix pratiqués au niveau des différentes opérations sont pour le lotissement villageois 1 800 FCFA/m2, la vente directe 3 500 FCFA/m2, lexpropriation dutilité publique 2 000 FCFA/m2 et la location simple 50 000 FCFA/ha (KOUASSI N., 2012). Létalement de Bingerville a provoqué lintégration dans le marché foncier dun grand nombre de terrains auparavant non urbanisés, accroissant ainsi loffre de terrains constructibles et influençant à la baisse du niveau des prix fonciers. Il a permis ainsi laccession à la propriété foncière de classes pauvres ou moyennes. Ce sont alors plusieurs sociétés de construction immobilière et de particuliers qui sont intervenus dans de vastes opérations immobilières.
Photo 1 : Vastes opérations immobilières à proximité dAdjamé Bingerville
En 1996, la tâche urbaine était constituée majoritairement despaces naturels (92,22%). La brousse et lagriculture extensive occupaient 80% des espaces naturels. Les activités noccupaient que 0,30 % de lespace urbain. Toutefois, il faut noter que les équipements occupaient des superficies assez significatives dans cette commune.
Tableau 1 : Surface interprétée de Bingerville
Les terrains urbains non équipés étaient destinés à lhabitat et à des équipements de proximité. Lhabitat était dominé par lhabitat sur cour tramé (47%) et lhabitat sur cour non tramé (26%). Lhabitat individuel (12%) et lhabitat précaire (7%) localisés à Gbagba sont assez significatifs dans la commune (BNETD, 1997). De 1965 à 1998, Bingerville a connu une évolution spatiale progressive passant de 118 ha à 761 ha. Entre 1998 et 2017, la croissance spatiale de la commune a été fulgurante. Sa superficie est passée de 761 ha à 10 200 ha, soit une augmentation de 9 439 ha. Les crises politico-millitaires qua connue la Côte dIvoire de décembre 1999 à avril 2011 ont fortement contribué à létalement de Bingerville. Ces différentes crises ont entrainé un afflux massif de déplacés dans la ville dAbidjan. Le nombre croissant de la population dans la capitale économique pose un problème de logement et dacquisition de terrain urbain. Face à ces difficultés, les populations abidjanaises convergent vers les périphéries, notamment à Bingerville, à la recherche de logements et de terrains à moindre coût. Par conséquent, les sociétés de construction immobilière (PROMIGIM, les Figuiers, BNETD, etc) se sont approprié lachat de terrain. Durant ces vingt dernières années, Bingerville a connu un processus détalement remarquable, par la mise en place de nouveaux paysages caractérisés par lécrasante domination de lhabitat pavillonnaire. La commune est alors passée dun simple noyau central à un espace urbain intégrant de nouvelles aires urbaines.
3-2-Limpact de lextension de la commune de Bingerville sur les conditions de vie de sa population
Lextension spatiale de la commune de Bingerville a induit des répercussions sur les conditions de vie de sa population, notamment par la mise en place dinfrastructures et déquipements, les difficultés de déplacement, la perte des pertes agricoles et la pollution de lenvironnement.
3-2-1- Mise en place dinfrastructures et déquipements
Pendant lépoque coloniale, Bingerville a bénéficié de linstallation de nombreux équipements dont le palais du Gouverneur et le musée national du Combe ; qui sont des atouts touristiques prisés par les nationaux comme les étrangers.
Photo 2 & 3 : Vue du Palais du gouverneur et du Musée National du Combes Lespace urbain de Bingerville sest agrandit suite à lintensification du phénomène détalement et à larrivée massive de populations à la recherche de bien-être social. Cette urbanisation de la commune a conduit à la mise en place déquipements et dinfrastructures.
La dynamique spatiale de la commune sest accompagnée de lamélioration de son paysage par limplantation des équipements sociaux de base et de services. Toute une gamme darchitecture, de trame végétale, de voirie et de réaménagement de secteurs délaissés ont vu le jour. Cette gamme déquipements reste toujours en grande majorité localisée dans le noyau central de la commune. Néanmoins, quelques-uns comme lhôpital mère enfant sont installés dans les quartiers périphériques. Photo 4 : Vue de lhôpital mère enfant situé dans le quartier Agriculture
Ce déficit déquipements dans les quartiers périphériques sexplique par la forte implication des particuliers dans la production foncière. Des promoteurs immobiliers et des particuliers ne construisent pas, dans les cités, des hôpitaux, des écoles, des marchés, et mêmes des VRD (Voiries et Réseaux Divers). En raison de léparpillement de la population et la sur-utilisation des équipements et services existants dans le centre-ville, les autorités en charge de la gestion urbaine éprouvent de nombreuses difficultés à fournir des équipements et services collectifs. En effet, Bingerville compte un Etablissement Sanitaire de Premier Contact (ESPC) et un Hôpital Général (HG). Le ratio sur les infrastructures médicales donne 45 660 habitants par infrastructure sanitaire. Ce qui est largement au-dessus de celui du district sanitaire dAbidjan 2 dont Bingerville fait partie avec un ratio de 29 934 habitants par ESPC (MEMPD, 2015).
3-2-2- Difficultés de déplacement des populations
Létalement de la commune de Bingerville ne sest pas fait sans conséquences sur les conditions de vie des populations, notamment sur la mobilité de celles-ci. Près de 80% des équipements sont localisés dans le noyau central de la commune, notamment dans les quartiers Résidentiel, et Blachon. Leur accessibilité reste difficile en raison de leur éloignement des quartiers périphériques et des villages intégrés à lespace urbain et de létat dégradé de la voirie.
Photo 5 : Voie en terre dégradée reliant le noyau central et le village Adjamé Bingerville
Pour atteindre le centre-ville, il faut parcourir 3 ou 4 km. Les populations ont alors recours au transport en commun qui est de moindre qualité. Le trafic reste très faible. En effet, le comptage des véhicules de transport réalisé sur le tronçon centre-ville Adjamé Bingerville a donné 2 taxis pour 1 heure dhorloge. Le coût du transport reste élevé en raison de létat de dégradation très élevé de la voirie et du nombre insuffisant des véhicules de transport. Pour une telle distance, il faut débourser 200 FCFA alors que le titre de transport en commun entre Adjamé et Bingerville, distant de 13 km, sélève à 300 FCFA. Tous ces facteurs demandent un surcoût économique pour des déplacements entre le centre-ville et les quartiers périphériques. La moitié de la population située dans les périphéries se déplacent au moyen des transports en commun. Limportance de la population se déplaçant à pied est liée au faible trafic. Bingerville souffre dune dégradation des liaisons transversales. Les voies transversales qui existent sont impraticables en toute saison. En saison des pluies, les transporteurs nhésitent pas à augmenter les tarifs de transport ou refusent tout simplement de la pratiquer. Le titre de transport passe du simple au double (KOUASSI N. 2012).
3-2-3- Perte des terres agricoles et pollution de lenvironnement
Létalement de Bingerville a un impact majeur sur la consommation des terres agricoles fertiles qui est le fait à la fois des populations en quête despace pour la réalisation dhabitations et des opérateurs économiques. Les espaces autour des villages environnants sont soumis à dimportantes transformations qui se traduisent par la reconversion continue des espaces agricoles en zone dhabitat pavillonnaire. Selon JONATHAN Brunette (2009), les meilleures terres agricoles se trouvent en périphérie des villes. Ce sont justement ces terres qui sont convoitées par les entrepreneurs pour la création de nouveaux quartiers résidentiels, puisquelles sont propices au développement urbain. La perte importante despaces libres, notamment des forêts et des terres agricoles a considérablement rendus vulnérables les populations paysannes. Les villages périphériques comme Adjamé Bingerville, Akoué santé et NGotto sont aujourdhui plus dépendants des ressources alimentaires qui doivent être transportées de Bingerville, voire dAdjamé. Ceci nécessite plus dénergie et un surcoût économique de la part des ménages villageois. Cet étalement menace alors lagriculture périurbaine et les terres agricoles de ces villages. Létalement de Bingerville a conduit à léloignement des zones commerciales situées dans le noyau urbain des zones résidentielles situées en périphérie et exige de longs trajets pour avoir accès aux commerces et autres services. Pour les ménages habitant les zones périurbaines, le trajet parcouru par les actifs travaillant dans le noyau central ou hors de la commune se situe entre 3 Km et 16 Km. De par lampleur des déplacements quil implique, cet étalement est désormais devenu lun des maux de cette cité. Certes à Bingerville, le transport en commun est disponible, et la démocratisation de la voiture individuelle a profondément modifié le comportement des ménages en réduisant les distances parcourues au point que la distance spatiale sincline devant la distance temporelle. Lautomobile représente cependant un inconvénient car laugmentation de la circulation de véhicules accroît la pollution de lair et la consommation dénergie. Cette pollution se résume à lémission de monoxyde de carbone (CO) issu de la combustion des carburants des véhicules, de dioxyde dazote (NO2) et les poussières générées par les phénomènes de combustion. Ces polluants sont sources de nombreuses maladies respiratoires au sein des populations de la commune. En effet, notre étude a révélé que 17% des ménages interrogés ont contracté des maladies respiratoires les 5 mois qui ont précédé nos enquêtes. Selon Robert Laugier (2012), il existe une corrélation entre densité urbaine, distances de déplacement et pollution. Plus la densité humaine est élevée, plus la distance de déplacement par personne et par jour est faible et plus la pollution causée par les déplacements quotidiens par personne est faible.
CONCLUSION
Site touristique et capitale éducative de la Côte dIvoire, Bingerville connaît depuis plusieurs années, une explosion démographique compte tenu de sa proximité dAbidjan. Cette croissance de sa population conjuguée à celle dAbidjan a contribué à la dynamique spatiale actuelle de Bingerville. Entre 1996 et 2008, la commune est passée du stade de pôle à un espace urbain. Ainsi, les banlieues longtemps peu occupées sont aujourdhui le théâtre de létalement de la commune avec des projets immobiliers individuels et collectifs. Ce travail, en mettant en relief la dynamique démographique et spatiale de la commune de Bingerville a cherché à connaître linfluence de létalement de cette localité sur le cadre et les conditions de vie de ses populations. Après analyse des résultats, il ressort que le coût bas du foncier a fortement contribué à létalement de la commune. Cependant, ce phénomène ne sest pas accompagné de la mise en place dinfrastructures et déquipements dans les zones périurbaines. Il a également favorisé la perte des terres agricoles, la pollution de lair et des difficultés de déplacement des populations. Lamélioration des conditions de vie des populations agglomérées passe par la mise place dune politique daménagement urbain afin de permettre leur intégration dans le tissu urbain.
Bibliographie
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ROBERT Laugier, 2012, Etalement urbain en France, Synthèse documentaire, 23p
Notes
Table des illustrations
Auteur(s)
1EVIAR Ohomon Bernard, 2KOUASSI Patrick Juvet, 3GOZE Thomas
1Assistant Université Félix Houphouët Boigny Abidjan-Cocody bernardeviar@gmail.com
2Assistant Université Félix Houphouët Boigny Abidjan-Cocody kpatrickjuvet@yahoo.fr
3Assistant Université Félix Houphouët Boigny Abidjan-Cocody dadeagoze@gmail.com
Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte dIvoire)
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